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 L'apiculture outre-Atlantique

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MessageSujet: L'apiculture outre-Atlantique   L'apiculture outre-Atlantique EmptyJeu 6 Aoû - 13:11

Les abeilles ont connu une meilleure année au Canada, mais les colonies sont toujours menacées

21 juillet 2015 |Sarah R. Champagne | Actualités sur l'environnement

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Photo: Jacques Nadeau Le Devoir

Après l’hiver 2014-2015, ce sont 16 % des abeilles qui sont mortes, la moyenne la plus basse des huit dernières années.
Moins d’abeilles sont mortes cette année au Canada, mais les colonies ne sont pas tirées d’affaire. À partir des données des ministères provinciaux, l’Association canadienne des professionnels de l’apiculture (ACPA) publie un rapport qui fait état d’une diminution encourageante de la mortalité.

Après l’hiver 2014-2015, ce sont 16 % des abeilles qui sont mortes, la moyenne la plus basse des huit dernières années. C’est la moitié moins, en proportion, que durant les pires années d’hécatombe, quand, entre 2007 et 2009, 32 % des abeilles mouraient annuellement. Les colonies comptabilisées comptent pour la moitié de toutes celles exploitées et hivernées à travers le pays.

« Une excellente nouvelle pour les abeilles », souligne le président de l’ACPA, Medhat Nasr. Il fait cependant remarquer de fortes disparités entre les provinces, la situation étant meilleure dans l’ouest du pays. L’hiver particulièrement doux aurait pris soin de la santé des butineuses des Prairies, alors que le temps très froid sévissait dans l’est.

« On se rapproche globalement d’un niveau de mortalité plus acceptable pour les apiculteurs, même si les conditions restent difficiles », détaille M. Nasr. Cet apiculteur de formation, maintenant à l’emploi du ministère albertain de l’Agriculture, fait référence non seulement à notre rude climat, mais aussi à des parasites comme le varroa ou le nosema.

Quant aux insecticides néonicotinoïdes, il avance que le lien n’a pas encore été démontré pour les abeilles de l’Ouest. Ces « neonics » sont pourtant montrés du doigt partout sur la planète comme quelques-uns des responsables de la diminution drastique du nombre d’essaims, un phénomène baptisé « syndrome d’effondrement des colonies ».

S’attaquer aux enjeux systémiques

Ainsi, même s’il accueille favorablement les chiffres du rapport de l’ACPA, Léo Buteau met en garde contre un enthousiasme hâtif. Le président de la Fédération des apiculteurs du Québec montre du doigt les causes systémiques du déclin des stocks, contre lesquelles rien n’est encore fait. « Le problème, ce sont les modes de production agricoles, dit-il, quand 95 % des cultivateurs de maïs et de soya utilisent des néonics, alors qu’on pense qu’ils sont inutiles. »

Il est aujourd’hui difficile de trouver autre chose sur le marché que ces semences « enrobées » d’insecticides, dont on promet qu’ils protègent contre les pires pestes, les vers blancs entre autres. L’usage systémique — et systématique — de ces pesticides ne date que de quelques années au Canada. Le gouvernement fédéral les a homologués en 2004.

Depuis, M. Buteau, qui possède des ruches depuis 30 ans, a observé de près le déclin de ces précieux insectes autour de lui. Il rapporte aussi que d’importants vendeurs de néonicotinoïdes, notamment Bayer, investissent massivement pour polliniser les champs de canola des Prairies. « Il y a un aspect politique à tout rapport », croit-il, en faisant remarquer que le consensus scientifique diffère d’une province à l’autre. Sa fédération voudrait voir l’utilisation de ces pesticides mieux encadrée.

Vers une réglementation ?

L’Ontario espère réduire de 80 % l’utilisation des néonicotinoïdes d’ici deux ans, grâce à une réglementation plus sévère sur leur utilisation. Les producteurs qui souhaitent utiliser les semences enrobées de ces insecticides devront dorénavant présenter un diagnostic démontrant qu’ils éprouvent déjà des problèmes d’insectes. Il s’agit du premier gouvernement à légiférer en la matière en Amérique du Nord, alors que l’Europe a imposé un moratoire sur l’usage de trois néonicotinoïdes, en 2013, sur des cultures attirant les abeilles. La France a depuis voté l’interdiction de toute la famille de ces insecticides dès 2016.

Le ministère de l’Environnement travaillerait sur une réglementation, rapporte M. Buteau, en se penchant de près sur l’ontarienne, l’assure-t-on. « Est-ce que ça va passer ? Difficile à dire. »
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MessageSujet: Re: L'apiculture outre-Atlantique   L'apiculture outre-Atlantique EmptyVen 28 Aoû - 13:59

Les agronomes pourraient mieux défendre les abeilles

27 août 2015, Pascal Priori, Alliance pour le bannissement des pesticides systémiques, Le Devoir

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Photo: Fred Tanneau Agence France-Presse
Pour réduire la mortalité des abeilles, l’Ordre des agronomes pourrait
proscrire les néonicotinoïdes, qui ont peu d’effet sur les champs au Québec.

Au début du mois paraissait dans ces pages une tribune du président de l’Ordre des agronomes du Québec, René Mongeau, sur les pesticides néonicotinoïdes. Quelques précisions s’imposent.

« La majorité des études scientifiques attribuent [le déclin des insectes pollinisateurs] à plusieurs facteurs, y compris l’usage de certains pesticides, dont les néonicotinoïdes, affirme M. Mongeau. Un insecticide utile pour l’agriculture, car il sert à protéger les semences au printemps contre l’attaque des insectes du sol et la pourriture. »

L’auteur reconnaît ici la dangerosité des néonicotinoïdes tout en justifiant leur utilité. Son texte explique plus loin qu’une des mesures mises en oeuvre dans le cadre du plan d’action dans le dossier des néonicotinoïdes est la réalisation d’une évaluation d’impact de ces substances sur les ravageurs. Or les études réalisées par le Centre de recherche sur les grains du Québec (CEROM) démontrent d’ores et déjà et de manière claire l’inutilité de ces pesticides pour le Québec.

En effet, selon ces études en plein champ, il n’y a aucune différence significative entre les champs traités aux néonicotinoïdes et ceux non traités pour ce qui concerne l’amélioration des rendements ou la présence d’insectes ravageurs ciblés. Les mêmes recherches démontrent que l’usage de ces pesticides n’est pas adapté au Québec, car la pression exercée par les insectes ciblés par les traitements de semences est pratiquement nulle, notamment en début de saison.

Responsabilité de l’Ordre

De plus, l’enrobage des semences avec des pesticides systémiques entraîne un usage systématique alors même que le besoin ou la menace (le potentiel insecte ravageur) n’est pas avéré par un dépistage ou un diagnostic des cultures. Il faut donc croire que le président de l’Ordre des agronomes soutient des pratiques allant à l’encontre de leur responsabilité qui voudrait que l’application de produits antiparasitaire réponde à un besoin agronomique identifié. Cela nous entraîne dans un engrenage néfaste étant donné que l’usage préventif favorise le développement de résistance aux pesticides chez les insectes, augmentant les doses ou les types de pesticides nécessaires.

« Une future réglementation sur l’usage des néonicotinoïdes et autres pesticides doit s’appuyer sur une justification agronomique plutôt que sur une interdiction », écrit M. Mongeau. Nous pensons qu’au contraire, la responsabilité des agronomes devrait les pousser à considérer la non-utilité agronomique comme suffisante pour justifier l’interdiction totale de cette catégorie de pesticides.

Enfin, le titre du texte, « Les agronomes québécois à la rescousse des abeilles », ne correspond pas à son contenu. En effet, la position de l’auteur défend davantage le statu quo et l’inaction que la défense des abeilles. Aucune mesure visant leur protection effective n’est avancée.

Face à la dangerosité de ces pesticides pour l’environnement et la santé humaine, certaines autorités ont déjà réagi. Certains pays tels que la Slovénie et l’Italie ont interdit l’utilisation des néonicotinoïdes sur les plantes attractives pour les abeilles depuis plus de cinq ans, ce qui a contribué à faire chuter de moitié la mortalité des abeilles, d’un taux d’environ 35 % à un taux de 15 %, voire 10 % selon les apiculteurs concernés. De plus, aucune baisse de rendement n’a été observée sur la production de maïs en Italie. Le récent engagement du gouvernement de l’Ontario à réduire drastiquement l’utilisation de ces pesticides (de 80 % la surface des champs de maïs et de soya traités aux néonicotinoïdes d’ici 2017) montre la voie au gouvernement du Québec.

Ainsi, une interdiction totale est possible et souhaitable pour la protection des pollinisateurs, indispensables à nos productions agricoles.
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MessageSujet: Re: L'apiculture outre-Atlantique   L'apiculture outre-Atlantique EmptyVen 23 Oct - 16:04

« Monsanto est plus puissante que le gouvernement », dit le ministre de l'Agriculture

Radio Canada - Mise à jour le jeudi 22 octobre 2015 à 14 h 02 HAE

Vidéo à lire sur le site de Radio Canada
Les explications de Thomas Gerbet


Le gouvernement du Québec se dit très préoccupé par notre enquête qui révèle une utilisation record de pesticides dans l'agriculture. Plusieurs de ces produits sont reconnus pour leurs risques pour l'environnement et la santé. Le ministre de l'Agriculture promet d'agir, mais il avoue que ce ne sera pas facile.

« Ils sont encore plus puissants que le gouvernement du Québec. », reconnaît le ministre Pierre Paradis en parlant des compagnies de pesticides comme « Monsanto et les autres de ce genre ». La pression économique sur les agriculteurs est très forte, notamment dans le contexte des accords commerciaux internationaux.

Sa déclaration à l'antenne du 98,5 FM témoigne de la difficulté du gouvernement à atteindre son objectif de réduire de 25 % la présence de ces produits chimiques sur les champs. C'est même tout le contraire qui se produit.

« Ça a des effets sur la santé et les premiers concernés sont les agriculteurs. »
— Pierre Paradis, ministre de l'Agriculture

Le ministre de l'Agriculture compte miser sur la formation du milieu agricole, la prévention et l'éducation. Il promet aussi de mieux informer le public sur les étiquettes alimentaires. Certains fruits et légumes peuvent contenir des dizaines de traces de pesticides.

Une stratégie sera annoncée « très bientôt »

Le ministre Paradis a téléphoné à son collègue de l'Environnement, mercredi, en lui demandant d'être « sévère » à ce sujet avec le milieu agricole. Interrogé à la sortie du caucus libéral, David Heurtel assure qu'une stratégie de meilleure gestion des pesticides est en préparation.

« On est sur le dossier, on va déposer la stratégie très rapidement. Pour nous, c'est un problème important qu'il faut régler et on va le régler. »
— David Heurtel, ministre de l'Environnement du Québec

L'exemple de l'Ontario

Le ministre de l'Agriculture du Québec doit rencontrer son homologue de l'Ontario aujourd'hui. « On va suivre les traces de l'Ontario, on est un petit peu en arrière. On a du rattrapage à faire », dit Pierre Paradis.

L'Ontario a promis de presque éradiquer les néonicotinoïdes de son territoire d'ici 2017. Ces insecticides sont très controversés en raison de leur impact sur les colonies d'abeilles.

Pierre Paradis veut aussi s'assurer que les semences non traitées sont vendues et facilement accessibles aux producteurs. Plusieurs se plaignent de ne pas y avoir accès ou difficilement.

Réaction du Parti québécois et d'Équiterre

Le porte-parole du Parti québécois en matière d'Environnement, Mathieu Traversy, demande à voir la stratégie du ministre Heurtel. Il lui reproche son manque de transparence. « Est-ce toujours légitime d'utiliser ces pesticides sur le territoire québécois et est-ce toujours sécuritaire ? », demande-t-il.

Pour sa part, le directeur général d'Équiterre, Sydney Ribaux est très surpris de la déclaration du ministre de l'Agriculture sur le puissance de Monsanto. « Québec a le pouvoir de réglementer la vente et l'usage des pesticides », rappelle-t-il.

« Le gouvernement du Québec pourrait, et il l'a déjà fait, interdire l'usage d'un pesticide. »
— Sydney Ribaux, directeur général d'Équiterre
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MessageSujet: Re: L'apiculture outre-Atlantique   L'apiculture outre-Atlantique EmptyLun 23 Nov - 17:47

Québec veut réduire l’emploi des pesticides
 
MISE à JOUR Dimanche, 22 novembre 2015 22:41

AGENCE QMI | Québec veut réduire l’utilisation des pesticides et prendre diverses mesures afin de diminuer les risques de ces substances pour la santé et l’environnement.

C’est ce que prévoit la Stratégie québécoise sur les pesticides 2015-2018 présentée par le ministre du Développement durable et de l’Environnement, David Heurtel, hier. Il propose d’encadrer l’utilisation des pesticides les plus à risque en milieu agricole, comme les néonicotinoïdes, qui sont reconnus pour avoir un effet important sur la mortalité des abeilles, est-il écrit dans le communiqué.

Utilisation justifiée

Pour diminuer les effets nocifs, le document ministériel recommande qu’un agronome justifie dans tous les cas l’utilisation de pesticides les plus à risque, afin de limiter leur usage dans les cultures.
Dans les milieux urbains, la Stratégie québécoise triplera le nombre de pesticides interdits sur les pelouses, arbres et arbustes.

L’application de pesticides près des zones habitées devra se faire en respectant des distances d’éloignement minimales, et les utilisateurs de pesticides, dont les exterminateurs, devront répondre à des exigences de certification plus élevées.

Biopesticides

Ce plan fait aussi la promotion des biopesticides, ce qui, jumelé avec les interdictions mentionnées plus haut, favorisera la régénération des populations d’abeilles, de vers de terre et de papillons, essentiels au développement des plantes, des arbres et des produits de la terre consommés par la population.
Tout en saluant le progrès dans la lutte aux pesticides annoncée dans le plan, l’Alliance pour l’interdiction des pesticides systémiques (AIPS) aurait souhaité que le ministère manifeste la volonté d’interdire totalement les pesticides les plus à risque.

Selon l’Union des producteurs agricoles (UPA), les mesures annoncées par le ministre Heurtel feront surtout augmenter les exigences administratives auprès des agriculteurs «alors qu’ils sont déjà littéralement enterrés sous des tonnes de paperasse», peut-on lire dans le communiqué du président de l’UPA, Marcel Groleau.
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MessageSujet: Re: L'apiculture outre-Atlantique   L'apiculture outre-Atlantique EmptyLun 23 Nov - 17:49

RÉACTION À LA STRATÉGIE QUÉBÉCOISE SUR LES PESTICIDES

22 NOVEMBRE 2015 PASCALP

L’Alliance pour l’interdiction des pesticides systémiques  est insatisfaite de la Stratégie québécoise sur les pesticides. Voici le communiqué de presse.

Le 22 novembre 2015, Montréal – L’Alliance pour l’interdiction des pesticides systémiques (AIPS) demeure sur sa faim face à la Stratégie québécoise sur les pesticides, dévoilée par le ministre Heurtel dimanche. Bien que l’Alliance salue le fait que le ministère de l’Environnement effectue enfin un pas en avant en matière d’encadrement des pesticides les plus à risques, l’absence de cibles précises et de volonté d’interdiction totale est décevante. D’ici la modification de la Loi sur les pesticides, la Stratégie demeure une coquille presque vide.

« Le ministère reconnait finalement les risques des pesticides les plus à risques sur la santé de la population, sur les pollinisateurs et sur l’environnement. Cependant, nous remarquons l’absence d’ambitions supplémentaires, puisque Québec ne fait que réitérer l’objectif de la Stratégie phytosanitaire de réduire de 25 % les risques pour la santé et l’environnement liés à l’utilisation des pesticides en milieu agricole, annoncé il y a plus de quatre ans. L’annonce de ce matin, espérons-le, permettra du moins d’atteindre cet objectif. », espère Geneviève Rajotte Sauriol, membre fondatrice de l’AIPS.

« La Stratégie vise surtout à faire cesser l’utilisation systématiques des pesticides les plus à risques, en exigeant que leur usage soit justifié par un agronome. Tout reposera donc sur les agronomes, dont nous questionnons la position en matière de pesticides et dont l’indépendance est parfois remise en cause. En effet, comment faire confiance à la prescription d’un agronome employé par l’industrie même qui produit les semences enrobées de pesticides? », souligne Pascal Priori, également membre fondateur de l’AIPS.

L’enjeu sera maintenant de concrétiser les orientations annoncées grâce à la modification de la Loi sur les pesticides, qui aura lieu à l’hiver 2016. L’AIPS surveillera évidemment l’annonce du projet de loi et espère participer aux consultations. L’Alliance demande entre autres :


  • L’interdiction de l’usage de l’ensemble des pesticides systémiques pour tous leurs usages;


  • D’élargir la définition des pesticides les plus à risque pour y inclure l’ensemble des pesticides systémiques, y compris le glyphosate, l’herbicide le plus utilisé au Québec;


  • Que des formations obligatoires sur les risques liés à l’usage des pesticides et sur l’agriculture biologique soient présentes dans les formations des agriculteurs et de tous les intervenants agricoles (conseillers agricoles, agronomes, etc.).


L’AIPS déplore finalement que la Stratégie ne fasse aucune mention de l’agriculture biologique ni même de la lutte intégrée. Il est important de repenser le modèle agricole dans son ensemble et de miser sur la synergie entre l’agriculture et les écosystèmes, à leurs plus grands bénéfices.
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